UHER
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Un célèbre magnétophone :
le Uher 4000 Report

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C'est au début des années soixante que la firme Uher de Munich
 présenta pour la première fois le magnétophone autonome
Uher 4000 Report, suivi assez rapidement par plusieurs
autres versions qui ont fait le bonheur des amateurs
d'enregistrement sonore.
Jusque-là, ces derniers étaient obligés de transporter un matériel
lourd et encombrant, tributaire d'une alimentation en courant
électrique 110 ou 220 volts s'ils voulaient faire une prise de
son de qualité (à cette époque, le 110 volts existait encore
en France, en particulier à Paris).
Certes, le Nagra III était déjà en service mais son prix très élevé
le réservait aux professionnels ou aux gens fortunés.
Or, on peut être à la fois passionné de prise de son tout en ayant
un revenu modeste. J'avoue avoir toujours rêvé d'acheter un Nagra
ce qui ne m'est jamais arrivé... ! Certes, je m'en suis parfois servi
mais c'est bien le Uher qui m'a donné la possibilité d'interviewer
Maurice Herzog et Jean-Marie Marcel (photographe du Général
de Gaulle), de faire des reportages au Maroc puis dans un
Boeing 747 entre Orly et New-York, sans oublier
une plongée dans le Mésoscaphe au fond du lac Léman !
Les exemples sonores que l'on trouve sur les
CD inclus dans mes livres édités chez Eyrolles
sont là pour le prouver.
Avec une bande passante de 40 à 20 000 hertz à 19 cm/s,
un pleurage inférieur à 0,2 % (0,15 % en pondéré)
et une dynamique de 56 db, que pouvait-on
demander de mieux il y a 40 ans ?

En 1963, j'ai été reçu par le Baron Von Horstein, Directeur des
"Uher Werke" dont l'usine se trouvait à Munich. Ayant acquis
le premier modèle Uher 4000, j'avais fait quelques critiques,
en particulier au sujet de grésillements qui s'entendaient en fond
sonore dans les enregistrements. Ils provenaient soit du moteur,
soit de décharges d'électricité statique prenant naissance aux
points de frottement des courroies ou du volant lourd
faisant tourner le disque solidaire du cabestan.


Dans un atelier des Uher Werke de Munich, Claude Gendre est au
premier plan (il tient son appareil photo dans les mains), face au
Baron Von Horstein qui a son interprète à sa gauche.
(Photo Uher Werke)

Il m'expliqua qu'à l'origine, l'appareil avait presque été
considéré comme un jouet et n'avait jamais eu la
prétention de rivaliser avec un modèle "Haute-Fidélité".
Ce sont les utilisateurs qui exigeaient de lui des performances
pour lesquelles il n'avait pas été prévu. Ces exigences amenèrent
d'ailleurs la firme à améliorer le Uher 4000 dans les années qui
ont suivi au point qu'il contribua beaucoup au développement
de l'enregistrement d'amateur en France et dans le monde.
Quand on écoute vingt-cinq ans après le document
"L'enregistrement sonore, témoignage du passé" qui m'a
valu un premier prix international au CIMES 77 à l'occasion de
l'anniversaire de l'invention du phonographe (le jury était
réuni à Wien en Autriche), on est surpris de sa qualité
sonore étonnante alors que toutes les prises de son avaient été
 faites sur un Uher, le montage ayant été effectué sur un Revox.

Dès la fin des années cinquante, la firme Grundig avait elle-aussi
présenté un petit magnétophone autonome sur piles, le "Niki".
Malheureusement, il n'avait pas de cabestan et la bande était
entraînée par la bobine réceptrice. C'était vraiment un gadget !
Pourtant, à l'époque, le grand-public avait été enthousiasmé
par la possibilité de pouvoir conserver le son comme on le
fait pour l'image avec un appareil photographique !
Le Uher 4000 était très supérieur et ceux qui l'avaient
acheté l'utilisaient au maximum de ses possibilités en raison
de sa qualité qui dépassait ce que les ingénieurs avaient espéré !
Le baron Von Horstein me présenta donc un nouveau modèle,
sur lequel les premiers défauts avaient été corrigés.

Il faut savoir aussi que dès la mise au point du Uher 4000 Report
monophonique à 2 pistes, la firme Uher avait prévu deux autres
appareils identiques, mais en stéréo : le Uher 4002 Report stéréo
(à 2 pistes) et le Uher 4004 Report stéréo (à 4 pistes).
En effet, le premier disque microsillon stéréophonique ayant été
présenté en 1957 par la firme Erato, les amateurs d'enregistrement
souhaitaient depuis cette date faire des prises de son selon cette
technique. La firme Uher avait donc devancé le NAGRA IV S
 stéréo puisque celui-ci n'a été commercialisé qu'en 1971.


Uher 4004 Report Stéréo de la première génération. Les premiers
modèles étaient caractérisés par un capot blanc-crème, avec une petite
fenêtre rectangulaire au centre pour pouvoir contrôler
le remplissage des bobines.
(Photo C. Gendre)

Après ces premières séries, le nouveau Uher 4000 Report S
conserva le même capot blanc mais avec une face avant modifiée
et un bandeau devant la grille du haut-parleur.
En revanche, le modèle suivant, en mono 2 pistes, appelé
Uher 4000 Report L,
connut plusieurs transformations : le capot fut peint de la même
couleur que le reste du coffret et une grande fenêtre en matière
plastique transparente laissait voir les bobines afin d'éviter de se
trouver en fin de bande sans que l'on s'en soit aperçu
pendant une prise de son.
À 19 cm/s, les bobines de 12 cm de diamètre ne permettaient en effet
que 20 minutes par piste avec une bande longue durée, 30 mn avec
une double durée. Comme dans le cas de la première série, la
firme Uher avait prévu deux autres modèles en stéréophonie,
présentés dans le même coffret mais avec naturellement
deux vu-mètres pour le contrôle du niveau :
le Uher 4200 Report Stéréo (à 2 pistes) et
le Uher 4400 Report Stéréo (à 4 pistes).


Modèle "Uher 4000 Report L" successeur des premiers appareils
de la série "Uher 4000".
Il a toujours les quatre vitesses que l'on peut choisir  par le
contacteur placé à droite, au dessus de la prise DIN du micro.
(Document Uher Werke)

Un système mécanique ingénieux :
Pour le défilement de la bande, il avait fallu concevoir un
système complexe afin que les mouvements
imprimés au magnétophone pendant les
déplacements n'aient pas d'influence sur la qualité de
l'enregistrement, en particulier sur le taux de pleurage.
Le volant lourd avait donc un faible diamètre pour éviter
d'être soumis à la force centrifuge et c'est un volant
léger, de plus grand diamètre, qui entraînait la bande par
l'intermédiaire de son axe servant de cabestan.


A : moteur (il comporte trois enroulements d'induit fixes et un aimant permanent tournant pour le rotor. Il est commandé par un circuit
électronique complexe).
M : plateaux supportant les bobines (le plateau  de gauche
- qui se trouve à droite vu par dessus - comporte un embrayage en
feutre pour l'entraînement variable de la bobine réceptrice).
D : volant d'entraînement de la bande avec le cabestan  E .
C : volant lourd avec 4 gradins pour obtenir les 4 vitesses de
défilement en fonction de leur position sur la bague de caoutchouc
de la roue  D . La pièce  N  bascule suivant les touches enclenchées
pour pouvoir entraîner alternativement les plateaux  M  grâce
à une bague conique en caoutchouc.
S : compteur à trois chiffres.
(Document Uher Werke)

Ce système de défilement fut conservé - avec quelques améliorations de détail - sur tous les modèles de magnétophones "Uher Report". Toujours avec le même encombrement, le même boîtier et le même principe de base pour l'alimentation qui se faisait soit par 5 piles de 1,5 volt,
soit par un accumulateur de 6 volts (d'abord au plomb puis
au cadmium-nickel). Le poids de l'appareil était d'environ
4 kilogrammes avec la bande et l'accumulateur, alors que
celui du Nagra III atteignait environ 7 à 8 kilogrammes.
Le Uher à tête "Pilote" pour le cinéma :
En 1966, la firme Uher présenta un modèle monophonique
pleine piste destiné à la synchronisation cinéma :
le Uher 1000 Report Pilot.
Cet appareil ne possédait plus qu'une vitesse (19 cm/s) mais
il avait quatre têtes magnétiques permettant ainsi l'écoute  directe de la bande en cours d'enregistrement :
une tête d'effacement, une tête d'enregistrement, une tête "pilote" pour l'enregistrement de la fréquence de synchronisation avec la caméra et enfin une tête de lecture.


Principe de l'enregistrement de la fréquence "pilote".
Le son est enregistré en pleine piste par une tête
magnétique et la fréquence pilote est enregistrée après,
par une autre tête dont l'entrefer, horizontal, se trouve au
milieu de la bande, à 25 mm de celui de la première tête.
(Document extrait d'un article technique de Claude Gendre sur le
"Uher 1000 report Pilot" paru en 1967 dans  le n° 170 de la "Revue du Son" )

La tête "pilote" enregistre donc les informations au milieu de la piste son, à 90 degrés par rapport à celle-ci. L'entrefer de la tête de lecture ne peut pas les détecter puisque - pour pouvoir lire une piste - l'entrefer d'une tête magnétique doit être parfaitement parallèle aux signaux inscrits sur la bande
(c'est ce que l'on appelle l'azimutage).

Un modèle pleine piste pour la radio :
Vers 1970, en raison de la demande des techniciens de quelques stations de radio qui souhaitaient avoir un appareil pleine piste, défilant à 19 cm/s et permettant le contrôle direct-bande, la firme Uher de Munich présenta une petite série de magnétophones à trois têtes et une seule vitesse, dérivés du modèle Uher 1000 Report Pilot,
mais sans tête "pilote" :
le Uher 4100 Report-V.


Magnétophone Uher 4100 Report-V.
Le petit inverseur "B - A" que l'on voit sur l'appareil
entre les deux boutons de réglage du volume, n'existait pas à l'origine. Il a été placé à cet endroit afin de permettre la comparaison "direct-bande" en défilement normal alors que sur ce modèle (comme sur le Uher 1000),  c'est la touche "pause" qu'il faut presser pour obtenir le son direct. Mais dans ce cas, la bande s'arrête ! Avec cet inverseur, on peut comparer le son qui entre et le son qui vient d'être enregistré pendant le défilement, test indispensable pour contrôler la qualité d'un enregistrement en fonction de la bande utilisée.
(Photo C. Gendre)

Le Uher 4100 possède un filtre "passe-haut" commençant à agir à partir de 150 Hertz afin de limiter les fréquences graves quand c'est nécessaire. Ainsi qu'un réglage automatique du niveau d'enregistrement fonctionnant avec un système photo-électrique. De plus, une sortie ligne symétrique sur
transformateur permet de se raccorder à une ligne téléphonique pour transmettre un reportage.
Enfin, l'entrée "micro" est également symétrique sur transformateur. Malheureusement, ce dernier avec son capot en matière plastique ramassait des parasites provenant probablement des décharges d'électricité statique
causées par les courroies ou les galets caoutchoutés.
Son remplacement par un transformateur de micro Beyer
n° 352003002 (1/3,16 - 200 ohms/2 kilohms),
enfermé dans un blindage en mu-métal,
a résolu le problème.
Les derniers modèles :
Après les différents appareils que nous venons d'évoquer,
la firme Uher présenta trois nouveaux modèles sous
la référence Uher 4000 Report IC en mono,
4200 Report IC pour la stéréo 2 pistes et
4400 Report IC pour la stéréo 4 pistes.
Les lettres IC étant l'abréviation de "Integrated Circuit"
en Anglais, c'est-à-dire circuit intégré.
Effectivement, on trouve un circuit intégré (deux pour les Uher 4200 et 4400) dans l'amplificateur de puissance. Mais uniquement à cet endroit. Les préamplis de lecture et d'enregistrement, l'oscillateur haute-fréquence et la régulation du moteur sont équipés de transistors classiques :
BC 315, BC 214, BC 384 et AC 151.


Uher Report IC-38 (Photo Harro)
(modèle spécial destiné à l'armée allemande)
Nous devons cette photo et cette information à un internaute, Harro, qui précise que ce modèle possède quatre vitesses :
38 - 19 - 9,5 et 4,75 cm/s.
Le moteur est plus puissant, avec une poulie d'entraînement
surdimensionnée. Le Uher Report IC-38, fabriqué seulement en petite série, est uniquement monophonique et probablement "pleine piste".

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La firme UHER de Munich, devant le succès des portables 4000, 4000 S, 4000 L, 4000 IC qui avaient atteint le chiffre de 800 000 appareils vendus depuis le début des années soixante, décida d'améliorer cette série pour concurrencer le Nagra en conservant un prix de vente encore accessible.
Ce fut la sortie du 4200 Report Monitor (stéréo 2 pistes) qui était vendu en France 9893,00 FF TTC en 1986.
Le 4400 Report Monitor (4 pistes) était au même prix,
et le 4000 report Monitor (monophonique)
coûtait 858 FF de moins.


Uher 4200 Monitor(document UHER-München)
Il s'agit d'un modèle stéréo 2 pistes avec contrôle direct-bande comme c'est le cas sur le 4100 Report-V et le 1000-Pilot. L'inverseur est placé entre les deux "peak-meter" (indicateurs de crête) qui ont remplacé les anciens modulomètres. On dispose toujours de quatre vitesses mais l'entraînement a été amélioré et le bloc des têtes est en fonte d'aluminium injecté avec deux têtes en permalloy et une tête d'effacement en ferrite (la fréquence d'effacement et de prémagnétisation a été portée à 100 kHz).
La bande passante, à 19 cm/s, s'étend de 20 à 25 000 hertz
avec un rapport signal/bruit dépassant -65 dB.
Le taux de pleurage est inférieur à 0,15 % (DIN 45507).
Cet appareil a permis à de nombreux amateurs de faire d'excellents enregistrements, sans toutefois atteindre la qualité du Nagra IV-S, imbattable, qui est toujours utilisé aujourd'hui par les partisans de l'enregistrement analogique.

Mais la firme UHER ne s'est pas arrêtée là ! Elle a sorti un appareil monophonique "universel", avec télécommande, pour la dictée du courrier et l'enregistrement des conversations téléphoniques tout en permettant les enregistrements musicaux : le Uher 6000 report Universal.


Uher Report 6000 Universal (Document Roux Alain Phot)
Ce modèle est destiné à la dictée du courrier ou à l'enregistrement des communications téléphoniques avec l'accessoire A 270. Il n'a que les vitesses
de 9,5 - 4,75 - 2,4 et 1,2 cm/s. On peut aussi synchroniser une caméra ou un projecteur de diapositives. La bande passante est pourtant très bonne :
20 - 22 000 hertz à 9,5 cm/s !

La création du premier Uher 4000 avec les appareils qui ont suivi a été un coup de génie donnant la possibilité à des gens peu argentés d'accéder à une qualité sonore se rapprochant des enregistreurs professionnels pour un prix beaucoup plus abordable. D'ailleurs, lors de ma visite chez Uher, à Munich, le baron Von Horstein m'avait dit "nous avons voulu fabriquer un magnétophone très grand public, presque un jouet, et les amateurs ont immédiatement exigé de lui un travail en Haute-Fidélité ! "
Ce qui a amené la firme à perfectionner très rapidement les différents modèles pour qu'ils soient conformes
aux normes allemandes DIN.

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Comme la Compact-Cassette présentée par Philips en 1964 avait pris à l'époque un essor considérable, surtout parmi les jeunes en raison de sa facilité d'utilisation, la firme Uher mit au point un appareil à cassette de petites dimensions mais de très bonne qualité malgré les difficultés dues au principe même de la cassette "compact" à bande de 3,81 mm. Ce fut le modèle Uher CR-160 AV puis, un peu plus tard, le CR-1601 Monitor permettant lui-aussi le contrôle direct-bande avec un inverseur comme sur le 4200 Monitor.


Uher CR-160AV (document Uher-München)
Ce modèle a été conçu pour les utilisations Audio-Visuelles et la synchronisation avec un projecteur de films ou de diapositives. Deux systèmes réducteurs de bruit de fond ont été prévus :
Dolby B et Dolby C. Un amplificateur incorporé
de 2 x 4 watts (sinus) peut alimenter des enceintes extérieures et trois haut-parleurs sont incorporés : deux de 3 watts pour les fréquences aiguës et un autre avec un ampli de 10 watts
pour les fréquences graves.
La bande passante, à la vitesse de 4,76 cm/s, s'étend
de 30 à 16000 hertz. Le rapport signal/bruit dépasse
-65 dB avec le Dolby B et -70 dB avec le Dolby C.
     Le Uher CR-160 AV ne pèse que 2,700 kg.

Pour terminer ce rappel des magnétophones Uher, conçus par les ingénieurs de la firme de Munich, citons le dernier portant la référence "AS 6000 S".
Cet appareil est un modèle à trois moteurs, dont un moteur sans collecteur régulé électroniquement pour le cabestan. On a prévu trois têtes en deux pistes, avec contrôle direct-bande et une place pour une quatrième tête (pour la synchronisation éventuelle avec un projecteur ou la lecture sur 4 pistes).
Un système électronique régularise la tension de la bande et un compteur, électronique également, indique la longueur de bande en mètres et décimètres avec cinq chiffres.
Les bobines de 26 cm de diamètre sont naturellement utilisables et trois vitesses sont disponibles :
soit 38,1 - 19,05 et 9,53 cm/s, soit 19,05 - 9,53
et 4,75 cm/s. Mais il pèse... 20 kg !

Une firme exemplaire :
Il faut tout d'abord saluer le climat très convivial qui régnait à l'époque dans l'usine Uher de Munich dirigée par le baron Von Horstein. De nombreux ouvriers venaient lui serrer la main et lors de ma visite, j'avais déjeuné à midi avec lui dans le réfectoire commun à tout le personnel,
sans "menu spécial".

La fabrication des différents modèles de magnétophones Uher était naturellement faite avec soin et précision, des contrôles étant effectués en de nombreux points de la chaîne avant le test final. En particulier, la précision de l'usinage du volant lourd et du cabestan était vérifiée pièce par pièce afin d'éviter tout problème de pleurage auquel les appareils à bande magnétique de l'époque étaient souvent confrontés.


Contrôle de la précision d'usinage des quatre paliers
du volant lourd qui entraîne le volant léger solidaire
du cabestan. De cette précision dépendra le taux
de pleurage de l'appareil qui doit être inférieur à 0,2 %
sans pondération (0,15 % en mesure pondérée).
(Photo Uher Werke)
À l'heure actuelle où le numérique permet des performances étonnantes au prix d'un échantillonnage qui fait disparaître un certain nombre d'informations, je suis persuadé que de nombreux passionnés d'enregistrement sonore travaillent encore en analogique, malgré un bruit de fond supérieur inhérent à la bande magnétique, afin de retrouver la vérité sonore qui devrait être celle de toute reproduction alors que l'on s'attache beaucoup plus de nos jours au spectaculaire.
La firme Uher de Munich avait ouvré en ce sens
et il nous faut la remercier. Les magnétophones Uher feront date dans l'histoire de l'enregistrement sonore.
   On ne les oubliera pas.
   © C. Gendre (7 novembre 2004)

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